Vini Reilly chante faux, néanmoins certaine de ses chansons sont belles à pleurer, comme lorsqu'il chante sur Wheels turning "I'm waiting for the earth to turn green, Everything you are, Is in the sun that shines, I'm waiting for the wheels, To turn to bring you home ", et que je lis un autre solitaire esseulé - Akira Mizubayashi - : "Toutefois, à l'écart des échevelés bavards et de la foule apathique, quelques solitaires, par-ci par-là, s'enfermaient, muets, dans la lecture. Ils avaient honte... honte de quoi ? honte de ne pas avoir honte, honte de l'absence de honte. Je faisais partie de ceux-là. L'étranger, La Nausée, Crime et châtiment, Les Fleurs du mal, Une saison en enfer, Résurrection, Le Rouge et le Noir, Madame Bovary, etc., autant de livres qui passaient de main en main presque clandestinement comme pour s'opposer à l'arrogance de la loquacité ambiante. La littérature me paraissait relever d'un autre ordre de parole. Elle tendait vers... le silence."