Musique - Page 42
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La carte postale du samedi 17 août 2013 ...
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La carte postale du dimanche 11 août 2013 ...
alors que Mogwai chantent "what are they doing in heaven today, where sin and sorrow are all done away? peace abounds like a river, they say. what are they doing there now?", Matthieu Mögevand écrit "Quelques semaines plus tard, occupé à rédiger mon premier roman, je devais tomber sur cette citation de Hermann Hesse qui résumait magnifiquement ce que j'avais éprouvé: "de même agissent et se meuvent et vivent la plupart des hommes d'heure en heure et de jour en jour ; par nécessité, sans que leur volonté y ait part, ils font des visites, mènent des entretiens, passent au bureau leurs heures de travail d'une façon automatique, forcée, involontaire ; tout cela aurait pu, au même titre, être fait par des machines ou n'être pas du tout ; c'est bien cette mécanique éternellement en mouvement qui les empêche, comme moi, de critiquer la vie, de sentir et de reconnaître sa fadeur et sa stupidité, sa tristesse et son vide désespéré."
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La carte postale du jour ...
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La carte postale du jour ...
alors que Michael Gira des Swans chante "when, when we were young, we had no history, so nothing to lose", Roland Jaccard écrit dans cette biographie où l'on croise de nombreux et sympathiques nihilistes "1961, l'année de mes vingt ans. en ce temps-là, Elvis Presley et Allen Ginsberg étaient les rois du sentiment et le mot amour avait la même force que le mot tuer. j'en faisais l'expérience. Leonard Michaels aussi. je ne savais rien de lui. il aura fallu un demi-siècle pour que je découvre son amour pour Sylvia, pour que je lui dise : désolé, mais votre roman (il s'intitule Sylvia), c'est moi qui aurait dû l'écrire."
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La carte postale du jour ...
alors que Blixa chante "wer bin ich in einer anderen sprache? kommen die metaphern mit mir mit", François Dominique écrit "nous sommes là, tous, dans le récit, dévoilés-secrets, fuyants, immobiles, vertigineux, dans le quotidien toujours moment final, tous, inspirés, ivres, en détresse, portés plus haut comme à la mort, ou courbés, chacun tourné vers un autre, dans un inépuisable respect, parlés, lus, inséparables personnes, la métamorphose impossible ; notre beauté".