Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la carte postale du 17 octobre

 

jeudi 17 octobre 2013.jpg

le soleil me tourne le dos pour bientôt se cacher et pendant que Ian Curtis chante "Walk in silence, Don't turn away, in silence. Your confusion, My illusion", je feuillette le Journal Volubile de Vila-Matas et tombe sur ce passage que j'aime tant : "J'ai entendu dire que la seule manière de soigner son âme et de tendre moins la corde que l'arc de mon esprit pointe vers l'avenir. Mais en ce moment, je suis seul et le soir tombe; je vois de ma fenêtre le dernier reflet du soleil sur le mur de la maison d'en face. Bien que la corde de mon esprit soit mon tendue que l'arc, il est vrai que tant le moment de la journée que ce dernier reflet ne me semblent pas dans le contexte le plus adéquat pour viser le néant. Et, comme si c'était trop peu, je me souviens de La soif du mal avec Marlène Dietrich, regard très froid, impavide, sortant tout à trac à Orson Welles après lui avoir jeté les lettres au visage : "tu n'as pas d'avenir."."

Les commentaires sont fermés.